Twitter : #GetOut @UniversalFR
Réalisateur : Jordan Peele
Acteurs: Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener, Caleb Landry Jones
Date de sortie : 3 mai 2017
Durée : 1h44
Cette critique ne sera pas bien longue… En effet moins l’on en sait sur ce film, plus l’expérience est agréable. Ainsi je vous recommande vivement d’éviter un maximum les spoilers ou les critiques vous dévoilant les grandes parties de l’histoire sous peine de louper le coche.
De notre côté, on va simplement vous dire que le film n’est pas exactement ce qui nous est « vendu » avec sa bande annonce et que de ce côté la surprise était totale.
D’un point de vue de la réalisation et du rythme du film, sachez que ce dernier est finalement pauvre en rebondissements et que c’est essentiellement dans ses 20 dernières minutes que les choses accélèrent véritablement. Cela n’est absolument pas un défaut, puisque cela permet un joli twist (placé avant le final du film) bien maîtrisé.
Le film se permet de jouer avec certains clichés liés aux blancs et aux noirs et notamment dans une scène hilarante où l’on assiste à un personnage buvant du lait d’un blanc immaculé en écoutant du Dirty Dancing. Get out s’amuse clairement de certains codes offrant de bons moments d’humour et même d’auto-dérision parfois (lié à la sécurité US)
Si les intentions des différents protagonistes sont révélées assez rapidement, le scénario réserve malgré tout quelques surprises, sursauts et même frissons avec du sang (pour les plus sensibles).
Concernant le casting, Daniel Kaluuya s’en sort très bien, mais se fait littéralement manger par la jeune Allison Williams totalement incroyable, et ce, sur toute la durée du film. Elle joue superbement bien et apporte bien plus de nuances à son personnage que ne le fait son homologue masculin. Catherine Keener et Bradley Whitford font le taff, mais manquent clairement de nuances dans leur manière de jouer si bien que dès la première rencontre on saisit rapidement qu’ils ne seront pas de bonnes compagnies. Ajouter un peu de suspens aux personnages aurait été un plus.
Enfin, il reste Caleb Landry Jones avec qui j’ai du mal tant cet acteur ne semble rien inventer et au contraire tout copier sur Heath Ledger et Ted Levine dans le silence des agneaux. Une manière de jouer déjà amorcée dans ses autres films et notamment War on everyone bien que plus subtile dans ce dernier.
La bande originale est sympathique, mais non mémorable.
Get out est un très bon film qui change la donne avec une véritable coupure sur la fin qui se veut (trop) traditionnelle avec une sorte de « besoin » de fournir les sensations annoncées là où la première partie du film est essentiellement psychologique et placée dans un autre style.
Le film a tout pour plaire et plaît si l’on va au cinéma sans rien savoir.
Soyez le premier à commenter